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Mettre en place un fonds régional de développement touristique des territoires


46,0m€Coût sur le Mandat
Min 0,0m€
Max 92,0m€
Développement
économique

La Proposition

Claude Bartolone

Mettre en place un fonds régional de développement touristique des territoires. Il pourrait être utilisé pour favoriser le tourisme d’affaires ou accompagner le renouvellement et la modernisation des infrastructures existantes, notamment en matière d’hébergement.

> Source : Projet du candidat

L’analyse de l’Institut Montaigne

En quelques mots

La création d’un fonds régional de développement touristique des territoires est déjà prévue dans la stratégie régionale 2011-2016 de développement du tourisme et des loisirs en Île-de-France. Il a déjà été créé en 2012 sous le nom de fonds de développement touristique régional (FDTR) et a distribué 11 M€ de subventions au cours des trois dernières années. Le fonds régional proposé par le candidat existe donc déjà et le coût de la proposition pourrait donc être nul pour la région.

Dans l’hypothèse où le candidat ne souhaite pas simplement rebaptiser le fonds existant, mais le développer, le coût supplémentaire pour la région atteindrait 15,3 M€ par an, soit 92 M€ sur la durée de la mandature. Le niveau relatif des aides au tourisme de la région Île-de-France atteindrait alors celui de la région Rhône-Alpes.

Ce fonds serait financé uniquement par la région. Il pourrait cependant concourir à des projets financés également par l’État, l’Union européenne (Feder), le Conseil départemental, les intercommunalités et les communes.

En détail

Un fonds de développement touristique régional (FDTR) a déjà été créé par la région Ile-de-France en juin 2012. Ce fonds a été constitué dans le cadre de la stratégie régionale 2011-2016 de développement du tourisme et des loisirs en Île-de-France, qui prévoit la création d’un « fonds régional de développement touristique des territoires ». Il peut financer, via des subventions, un large champ de projets d’investissement : « les projets d’investissement qui contribuent à un développement durable du tourisme, améliorent la desserte en transports et l’accessibilité des sites touristiques, renforcent les capacités, la qualité et la diversité des hébergements, développent le tourisme d’affaires ou renforcent la qualité globale de la destination ».

Le FDTR a distribué 11 M€ de subventions entre novembre 2012 et octobre 2015, dont 4,9 M€ en 2014 qui ont servi à financer 22 projets.

Dès lors que le FDTR existe déjà, la proposition du candidat pourrait avoir un coût nul pour le Conseil régional : il suffirait de maintenir le fonds existant.

Dans le cas où le candidat ne souhaite pas simplement rebaptiser le fonds existant, mais le développer, il est fait l’hypothèse que ce fonds aurait pour objectif d’être à un niveau de subventions supérieur ou égal à celui des deuxième et troisième régions les plus touristiques, c’est-à-dire Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes .

En 2013, la région Île-de-France a dédié 23,2 M€ au tourisme . Rapporté au nombre de nuitées touristiques dans la région, cela représente 0,30€ par nuitée d’interventions régionales en faveur du tourisme. Les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, dédient respectivement au tourisme un montant de subventions équivalent à 0,50 et 0,16€ par nuitée. Pour atteindre le niveau de subventions au tourisme de la région Rhône-Alpes, l’Île-de-France doit verser 0,50€ par nuitée, pour 77,7 millions de nuitée par an. Cela représente 38,5 M€ par an.

Étant donné que les interventions de la région Île-de-France en faveur du tourisme s’élèvent déjà à 23,2 M€ par an, le coût supplémentaire de cette mesure serait donc de 15,3 M€ par an, soit 92 M€ sur la durée de la mandature.

Ce montant constitue un majorant : les caractéristiques du tourisme en Rhône-Alpes (notamment les stations de sport d’hiver et les villes thermales) y rendent l’équipement touristique plus onéreux qu’en Île-de-France. Le niveau des subventions régionales franciliennes n’a donc pas à être aussi élevé qu’en Rhône-Alpes pour constituer une offre touristique attractive.

Sources

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