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Créer une gare TGV à la bifurcation de la ligne Atlantique (Paris-Tours et Paris-Le Mans)


65,0m€Coût sur le Mandat
Min 50,0m€
Max 75,0m€
Transports

La Proposition

Philippe Vigier

Création d’une gare TGV sur le site d’Arrou-Courtalain (Eure-et-Loir) qui permettrait de placer le sud du département à 34 minutes de Paris et de relier Le Mans et la Bretagne.

> Source : Programme du candidat

L’analyse de l’Institut Montaigne

En quelques mots

Soutenu depuis la mise en place de la ligne à grande vitesse Atlantique, le projet de création d’une gare TGV dans le département de l’Eure-et-Loir sur le site d’Arrou-Courtalain demeure porté aujourd’hui par les élus locaux.

 

Diverses études d’opportunité et de faisabilité ont été réalisées et mettent en avant un coût total compris entre 50 et 75 M€. Les modalités de financement d’un tel projet restent encore à définir, mais sa rentabilité réduite laisse envisager une participation nécessairement importante des collectivités locales, et donc de la région Centre – Val-de-Loire (qui pourrait avoir à supporter de 20 à 33% du projet, soit de 13 à 22 M€ pour une hypothèse centrale de coût total de 65 M€).

En détail

La création d’une gare TGV dans le sud de l’Eure-et-Loir constitue une revendication ancienne des élus locaux. En effet, dès les premiers projets de création de la ligne à grande vitesse (LGV) Atlantique au début des années 1980, plusieurs élus locaux s’étaient exprimés en faveur de la création d’une gare dans cette zone, option qui n’avait finalement pas été retenue compte tenu de la faible rentabilité socio-économique du projet.

Les élus mettent notamment en avant la nécessité de désenclaver le département en réduisant le temps de trajet vers Paris et en créant une liaison directe et rapide vers le Mans et la Bretagne, ceci notamment dans un but d’encourager le développement économique.

Cette proposition continue d’être portée par Philippe Vigier, en tant que député, puis en tant que candidat aux élections régionales de 2015.

Coût du projet

De nombreuses études ont d’ores-et-déjà été menées sur l’opportunité et le coût de ce projet. Le contrat de projet État-Région (CPER) Centre – Val-de-Loire pour les années 2015 à 2020 prévoit d’ailleurs l’affectation d’1 M€ à la réalisation d’une nouvelle étude sur ce sujet.

Les études antérieures font valoir un coût total du projet allant de 50 M€ à 75 M€.

Une étude du Conseil général de l’Environnement et du Développement durable (CGEDD), service du ministère de l’écologie, datant de février 2010[1] faisait ainsi état d’un coût global compris entre 65 et 75 M€, les dépenses prévisibles étant réparties comme suit :

  • aménagements ferroviaires, voies, quais : autour de 40 M€ ;
  • bâtiment voyageurs : 10 M€ ;
  • aménagements autour de l’infrastructure, parkings et accès : de 10 à 15 M€ ;
  • plan routier de remise à niveau des accès à Courtalain TGV : de 5 à 10 M€.

Modalités de financement

Le rapport précité fait état d’un risque de faible rentabilité financière du projet pour le système ferroviaire. Dans ces conditions, une participation financière élevée de la SNCF au financement du projet est peu probable. L’investissement devrait ainsi être porté en majorité par les collectivités locales qui défendent le projet (départements, communes et leurs groupements et régions).

Une hypothèse peut être faite sur la part qui reviendrait alors à la région Centre – Val-de-Loire. Étant donné que la région est l’autorité organisatrice des transports, une participation substantielle de celle-ci peut être envisagée. L’hypothèse retenue ici est d’une part de la région dans le financement de 20 à 33 % du coût total du projet, soit de 13 à 22 M€ en prenant comme hypothèse médiane de coût total 65 M€.

Au-delà de l’investissement initial supporté, la création de cette gare se traduirait également par des coûts de fonctionnement une fois la gare installée qui, là aussi, devraient vraisemblablement être supportés en majorité par les collectivités locales. Ces coûts ne sont pas chiffrés à ce stade.

Le candidat précise qu’il souhaite inscrire cette opération dans le cadre de la convention Région–SNCF. L’équipe du candidat prévoit une renégociation avec substitution de certaines opérations.

 

Sources

 

[1] Source.

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